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L’acore vrai

Rituel de la semaine :

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Répétez les rituels anciens et imprégnez-vous des pouvoirs occultes du lis des marais. En nouvelle Angleterre, on se servait des tiges d’acore pour lier des bouquets et les rendre magiques. On se débarrassait aussi des fièvres coriaces en portant un collier de graine de calamus fabriqué avec un fil utilisé par des guérisseuses. Et l’on se protégeait en gardant sur soi un sachet rempli de rhizome broyés. Pour ne jamais connaitre la faim, les femmes répandaient des morceaux de racines tout autour de la cuisine et celui qui rendait visite à son avocat mettait dans sa poche un morceau de tige, emballé dans une feuille de laurier. Alors, comme par miracle, ses affaires s’arrangeaient.

Anecdote :

Appelé aussi jonc odorant, lis des marais ou canne aromatique, pour le parfum angélique qui se dégage de son rhizome, le calamus est surnommé « belle angélique » au Quebec.

L’acore vrai fait partie des plantes régies par la Lune. Cette planète influence les végétaux qui ont les pieds dans l’eau ou vivent à proximité. Ils sont souvent froids, laiteux, narcotiques sans être aphrodisiaque et portent pour la plupart de grandes feuilles.

La plante :

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L’acore vrai (Acorus calamus).

Plante herbacée aquatique à feuilles linéaires de la famille des araceae, l’acore vrai pousse dans les fossés humides d’Europe orientale depuis le XIII° siècle.

Importé d’Inde pour ses propriétés aromatiques et insecticides, il donne un aspect sauvage au jardin, planté à proximité d’un plan d’eau. Son rhizome est utilisé en phytothérapie pour traiter les spasmes digestifs, les douleurs neuropathiques et les migraines.